Le premier président arménien Levon Ter-Petrosian a répondu à l'invitation du premier ministre Nikol Pashinyan à participer à un débat sur le processus du conflit du Haut-Karabakh.
Le premier président de l'Arménie a publié le texte suivant sur sa page Facebook : " Pourquoi devrais-je débattre avec vous, alors que le sujet du débat - l'Artsakh arménien depuis des milliers d'années, à cause de votre aventurisme, n'existe plus, et que vous n'avez rien d'autre à faire que des tentatives désespérées pour détourner l'attention de notre peuple de cette amère réalité ? Faites tout le bruit que vous voulez. Cette réalité est déjà un fait historique qui ne peut être effacé.
Et si, Nikol, vous voulez que le public connaisse toute la vérité sur le processus diplomatique de règlement de la question du Karabagh, voici une suggestion : puisque le mystère qui entoure ce processus a perdu son sens après la chute de l'Artsakh, publiez tous les plans de paix officiellement présentés par les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE (y compris ceux de juin 2019) et les réponses officielles de la diplomatie arménienne à ces plans.
C'est alors que ce sera vraiment un débat basé sur des faits. Et si vous ne le faites pas, vous prouverez une fois de plus que vous fuyez la vérité et que vous essayez lâchement d'éviter la responsabilité historique. "
Pour rappel: il y a quelques jours, le Premier ministre arménien avait déclaré que depuis 1994, c'est-à-dire après le cessez-le-feu, le processus de négociation avait été mené uniquement autour de la restitution du Haut-Karabakh à l'Azerbaïdjan. Il a invité tous les dirigeants de la République d'Arménie depuis son indépendance - Levon Ter(Petrossian, Rpbert Kotcharian et Serge Sarkissian - à un débat public sur la question. Les bureaux des trois présidents arméniens ont refusé d'organiser un débat public, conseillant à M. Pashinyan de consulter Internet, où toutes les informations sur le déroulement et le contenu des négociations sur le conflit du Haut-Karabakh sont depuis longtemps accessibles au public.