
Cette semaine, lors du Forum sur la sécurité de Varsovie, le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a déclaré que l'Arménie resterait favorable à l'UE, que celle-ci prenne ou non une décision politique sur son adhésion.
« La politique est la sphère dans laquelle nous, notre peuple, notre pays, devons prendre des décisions. Politiquement, c'est à l'UE de décider. Nous poursuivrons nos réformes, nous renforcerons nos institutions démocratiques et nous améliorerons la qualité de nos produits afin de rendre l'intégration possible. En fin de compte, la décision doit être politique. Si l'UE nous accepte, nous serons tous gagnants. Si vous nous rejetez, nous aurons néanmoins réformé nos institutions politiques et nous en bénéficierons », a-t-il déclaré.
Dans le même temps, M. Mirzoyan a réaffirmé que « nous devons être plus courageux, plus politiques et moins bureaucratiques ».
Pour rappel :
Le 12 février 2025, l'Assemblée nationale arménienne a approuvé en première lecture le projet de loi relatif au lancement du processus d'adhésion du pays à l'UE. Toutefois, le 3 mars, la Commission de l'intégration européenne de l'Assemblée nationale a reporté la discussion du projet de loi en deuxième lecture pour des raisons techniques.
Plus tôt, le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, avait déclaré que l'Arménie ne prévoyait pas de rompre ses liens économiques et ne cherchait pas à réduire le volume de ses échanges commerciaux avec l'UE et la Russie. Selon lui, l'Arménie est engagée dans un processus de diversification de son économie et souhaite accroître ses échanges commerciaux avec l'Union européenne.
Le chef du gouvernement a également noté que le début du processus d'adhésion à l'UE permettrait de compenser certains risques en matière de politique étrangère. Selon lui, l'Arménie ne pourra devenir membre de l'UE que si le peuple approuve l'initiative lors du référendum. Selon lui, le principal défi auquel l'Arménie est confrontée dans le cadre de ce processus est la conformité aux normes de l'UE.