Un mois après le départ inattendu de Philip Reeker, le Département d'État américain nomme finalement un nouveau conseiller spécial pour le Caucase.
Le Secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a nommé hier, 1er février, au poste de conseiller principal pour les négociations sur le Caucase, Louis Bono, en charge « de travailler avec les dirigeants de la région pour faire avancer le processus de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et pour régler la question de l'occupation par la Russie du territoire géorgien souverain », indique le communiqué du département d'État.
Louis Bono occupait précédemment le poste de Chef de mission adjoint de la mission des États-Unis auprès des organisations internationales à Vienne et notamment de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Au cours de sa carrière diplomatique, il a également travaille comme chargé d'affaires, ad intérim auprès du Vatican et directeur du bureau régional de Bassorah. Louis Bono est par ailleurs retraité de l'armée de réserve, (ex-instructeur à West Point et à l'Army War College), collaborateur du Conseil national de sécurité et conseiller auprès du secrétaire d'État adjoint ainsi que du sous-secrétaire d'État aux affaires économiques et commerciales.
« Les États-Unis sont déterminés à aider l'Arménie et l'Azerbaïdjan à négocier un accord de paix global, y compris un règlement politique à long terme du conflit du Haut-Karabakh » a encore déclaré Anthnoy Blinken à l'occasion de la nomination du nouveau conseiller spécial. « Louis Bono s'engagera au niveau bilatéral, avec des partenaires de même sensibilité, notamment l'Union européenne, et avec des organisations internationales, telles que l'OSCE, pour faciliter le dialogue direct entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
Sa nomination réaffirme également l'importance que les États-Unis accordent à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Géorgie, ainsi que le rôle des discussions internationales de Genève sur la Géorgie, le seul format international traitant de l'occupation actuelle par la Russie de 20 % du territoire géorgien.»