" Il n'existe aucune base juridique permettant d'inclure un rapport sur les circonstances de la guerre de 44 jours dans le Nagorny-Karabakh à l'ordre du jour des sessions parlementaires "

Actualité
02.10.2025

Le président de l'Assemblée nationale de la République d'ArménieAlen Simonyanaurait refusé d'inscrire le rapport à l'ordre du jour de l'Assemblée.   

 

"Il ne s'agit pas de moi, mais des commentaires. Dans les cas où il s'agit de savoir ce que je devrais faire, ce que vous devriez faire ou ce que quelqu'un d'autre devrait faire, ils se tournent vers les structures compétentes qui sont en place. Ils se tournent vers les structures compétentes qui sont autorisées à commenter de telles situations. En particulier, il s'agit de savoir si une proposition particulière doit vraiment être commentée telle qu'elle a été présentée ou d'une manière légèrement différente.  Ces actions ont déjà été menées, j'ai déjà toutes les réponses. Ainsi, il existe des réponses de la commission des affaires juridiques et d'État de l'Assemblée nationale, du département juridique de l'Assemblée nationale, de ma formation juridique, qui sont identiques et qui montrent qu'il n'y a pas de fondement juridique à l'inscription de la question à l'ordre du jour des séances parlementaires", a déclaré Alen Simonyan aux journalistes le 1er octobre.

Il a précisé qu'il existait une loi intitulée « Règlement intérieur de l'Assemblée nationale », dont les dispositions devaient être respectées. « Le chef de la commission, Andranik Kocharyan peut commenter la situation à sa manière, avec ses approches et ses souhaits, c'est son droit, mais je ne me laisserai pas guider par la jurisprudence », a déclaré le président de l'AN, assurant que le rapport serait définitivement présenté au Parlement. M. Simonyan a réfuté les affirmations d'Andranik Kocharyan selon lesquelles le rapport avait été envoyé au président dès le 3 septembre.

Interrogé pour savoir si le refus de la direction du Parlement de discuter de la question était le souhait du Premier ministre Nikol Pashinyan, M. Simonyan a rappelé que c'était M. Pashinyan et le Parti du contrat civil qui avaient rendu l'élaboration du rapport possible. Le président a souligné que le rapport serait présenté tôt ou tard, que ce soit lors d'une session plénière de l'AN ou sous la forme d'auditions parlementaires.