La Turquie et la Géorgie prévoient d'augmenter le chiffre d'affaires du commerce bilatéral de plus de 55 % dès 2025. La déclaration correspondante a été faite lors d'une réunion entre le premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui s'est tenue en marge d'un forum diplomatique récent à Antalya.
"Il a été noté que la Turquie est le plus grand partenaire commercial de la Géorgie et l'espoir a été exprimé que le chiffre d'affaires du commerce bilatéral atteindra 5 milliards de dollars en 2025", a déclaré l'administration du gouvernement géorgien.
À l'issue de la réunion, les parties ont convenu de reprendre les travaux de la commission intergouvernementale sur la coopération économique. Celle-ci s'est réunie pour la dernière fois en 2019 après une interruption de 14 ans, mais ses activités ont de nouveau été suspendues en raison de la pandémie. Les parties ont également discuté de questions régionales - la situation dans le Caucase du Sud et l'évolution de la situation au Moyen-Orient.
Les échanges entre la Géorgie et la Turquie se font avec des droits d'importation minimes et selon des procédures douanières simplifiées. Depuis la conclusion de l'accord de libre-échange en 2008, les pays ont constamment pris des mesures pour stimuler le commerce bilatéral d'import-export. Un accord de cumul diagonal entre la Géorgie, la Turquie et l'UE est en vigueur depuis quatre ans, ce qui permet à Ankara d'exporter vers l'Europe des marchandises produites à partir de matières premières turques en Géorgie dans le cadre d'un régime de libre-échange.
En 2024, le volume des échanges commerciaux entre la Géorgie et la Turquie s'élevait à environ 3,1 milliards de dollars. Dans le même temps, la Turquie fournit à la Géorgie presque cinq fois plus de marchandises qu'elle n'en achète : les importations s'élevaient à 2,7 milliards de dollars, les exportations à 458,3 millions de dollars. La majeure partie des importations géorgiennes en provenance de Turquie sont des médicaments, des produits pétroliers et des produits à base de métaux ferreux. Dans le sens inverse, on trouve les ferro-alliages, les tricots et l'électricité.
Cependant, le début de l'année 2025 a été marqué par une baisse : en janvier-février, le chiffre d'affaires commercial est tombé à 384 millions de dollars contre 472,8 millions de dollars à la même période en 2024.
