Depuis 13h15 environ ce 19 septembre, l'artillerie azerbaïdjanaise bombarde Stepanakert.
Par Olivier Merlet
L'information, tout d'abord donnée sur les réseaux sociaux a été rapidement confirmée, de source directe à Stepanakert et par le ministère azerbaïdjanais de la Defense lui-même, dans la rhétorique propagandiste qu'on lui connaît :
« Des activités antiterroristes locales ont été lancées pour garantir les dispositions de la déclaration trilatérale, réprimer les provocations à grande échelle dans la région économique du Karabakh, désarmer et assurer le retrait des formations de l'armée arméniennes de nos territoires, neutraliser leur infrastructure militaire, assurer la sécurité de la population la population civile retournée dans les territoires libérés de l'occupation de l'occupation, des civils impliqués dans les travaux de construction et de restauration et de notre personnel militaire, et enfin restaurer l'ordre constitutionnel de la République d'Azerbaïdjan. Dans le cadre de ces mesures, les positions des forces armées arméniennes et ses installations militaires seront neutralisés ».
A 14 heures, les bombardements seraient principalement concentrés sur les faubourgs de la capitale du Haut-Karabagh.
Artak Beglaryan, ancien ministre d'État de la République d'Artsakh a écrit sur sa page Facebook, s'adressant aux dirigeants des grandes puissances internationales : « Après une longue période de famine, le régime génocidaire d'Aliyev a déclenché la phase sanglante du génocide du peuple d'Artsakh. La Russie, les États-Unis, l'Union Européenne, sont-ce là vos garanties de droits et de sécurité ? »,