Selon le journal « Zhoghovurd », début novembre, lors d'une conversation avec des journalistes, le défenseur des droits de l’homme d'Arménie Arman Tatoyan a évoqué le fait déjà attesté par diverses structures internationales que des terroristes et des djihadistes combattent contre l'Artsakh. « Le fait est que des terroristes et des djihadistes se battent contre l'Artsakh, ils commettent des crimes de guerre et s’apprêtent à commettre leurs attentats terroristes dans d'autres pays également », a déclaré Tatoyan.
Rappelons que le 2 octobre, le président français Emmanuel Macron a déclaré : « Nous disposons d'informations aujourd'hui, de manière certaine, qui indiquent que des combattants syriens […], des combattants de groupes jihadistes, […] [ont rejoint] ce théâtre d'opérations du Haut-Karabakh », et le 7 octobre, le membre du Congrès américain Brad Sherman a déclaré : « J'ai exhorté le Département d'État des d'États-Unis à continuer de faire pression sur la Turquie pour faire savoir que le déploiement de combattants étrangers dans la région est inacceptable et se heurtera à une réponse de la part des États-Unis. »
De son côté, le chef du Service des renseignements extérieurs russe, Sergueï Narychkine, a déclaré le 6 octobre : « Selon les informations disponibles au SVR, des mercenaires d'organisations terroristes internationales combattant au Moyen-Orient, notamment comme Jabhat al-Nusra, Firqat al-Hamza, Sultan Mourad, ainsi que des groupes extrémistes kurdes sont déplacés activement dans la zone du conflit. » Et actuellement, des rumeurs circulent à Istanbul selon lesquelles lorsque les services spéciaux turcs recrutent des terroristes en Syrie pour les envoyer en Azerbaïdjan pour lutter contre l'Artsakh, certains d'entre eux reçoivent des passeports azerbaïdjanais. Et il n’est pas exclu qu’une partie de ces terroristes n'atteignent finalement pas le front. Certains d'entre eux, profitant du régime d’exemption de visa entre l'Azerbaïdjan et la Russie, peuvent entrer librement dans ce pays, ce qui signifie que la menace du terrorisme à l’intérieur de la Fédération de Russie augmente de jour en jour.
Rappelons qu'il y a quelques semaines à peine, le 13 octobre, une fusillade a eu lieu entre des combattants et les forces de l'ordre dans la capitale tchétchène Grozny. De plus, le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a déclaré que les combattants étaient entrés dans Grozny depuis l'étranger et qu'ils préparaient une série d'attentats terroristes dans la région », note le journal.
Source : https://arm-world.ru/news
