
Sokrat Mkhitaryan travaille pour le groupe Veolia, au sein duquel il occupe le poste de Directeur Reporting Financier du Groupe. Diplômé du Master Finance et Contrôle de l’UFAR (promotion 2010), il revient, avec philosophie, sur ses années de formation.
“L’UFAR a été ma porte”
Quinze ans déjà que Sokrat a quitté les bancs de l’université, mais le souvenir de ses années “ufariennes” persiste nettement. “L'UFAR a été le point de départ, la base solide de mon aventure professionnelle.” Il se rappelle combien difficile peut-être le début de la vie étudiante pour une jeune personne, et combien précieux donc est l’accompagnement qu’offre l’Université Française en Arménie. “Quand on entre à l'université, on se trouve face à une multitude de portes différentes, et il s'agit dès le début de faire le bon choix, de choisir la bonne porte. L'UFAR a été ma porte. Pendant mes années universitaires, j'ai construit et renforcé ma personnalité, j'ai vécu une aventure formidable et je me suis équipé d'un grand nombre de clés – tant en termes de connaissances que de compétences – qui m'ont permis d'ouvrir… une multitude de portes par la suite !”
C’est que, pour Sokrat, la formation compte autant pour le contenu qu’elle apporte à ses étudiants que pour le cadre qu’elle leur fournit afin d’expérimenter et se découvrir. Il invite ainsi les “ufariens” d’aujourd’hui à “être curieux” avant tout : “profitez de ces années pour expérimenter, pour échouer même, car c'est ainsi qu'on apprend le plus. Engagez-vous dans des projets, rencontrez des gens différents, et n'ayez pas peur de prendre des risques calculés. C'est souvent dans l'inconnu que se trouvent les plus belles opportunités.”
Mais il se garde bien d’asséner aux plus jeunes des leçons de vie péremptoires. “Réussir et construire une vie, c'est très personnel. [...] Je ne voudrais donc pas imposer le cadre de mes valeurs aux autres.” Ce qui compte le plus, pour le cadre de Veolia, c’est de parvenir à “garder le feu sacré, l’envie de continuer, sans baisser les bras.”
“Apprendre à apprendre”
C’est que, pour lui, le plus précieux dans sa formation “ufarienne”, ce n’est ni le réseau des anciens étudiants, ni même les compétences acquises dans son domaine, mais “la méthode qu'elle enseigne.” Il le résume d’une formule bien frappée : “à l'UFAR, on apprend à apprendre. C'est cela qui compte vraiment, cette capacité d'adaptation, cette agilité intellectuelle, cette rigueur dans l'analyse et la résolution de problèmes.” C’est ainsi que, selon lui, les étudiants de l’UFAR s’immunisent contre “l’obsolescence des connaissances” : “dans un monde qui évolue si rapidement, les technologies et les pratiques changent constamment. Les outils et les langages peuvent changer, mais la méthodologie, l'esprit critique et la capacité à se former continuellement restent des atouts inestimables.”
Cette marque de fabrique de la formation “ufarienne”, Sokrat assure en avoir fait sa “devise de vie” : “le chemin vaut mieux que la finalité, c'est l'aventure qui compte.” Ses années à l’UFAR lui ont communiqué la conviction que “chaque étape, chaque détour, chaque difficulté fait partie intégrante de notre histoire et nous façonne.”
Un mantras, appris à l’UFAR, qui fait de lui le professionnel qu’il est devenu : “J'ai compris qu'il vaut mieux tenter et échouer que de vivre avec des regrets. Cette leçon, je l'applique quotidiennement dans ma vie professionnelle et personnelle : je n'hésite pas à proposer des idées nouvelles, à prendre des initiatives et à sortir des sentiers battus.” Sokrat a donc trouvé à l’UFAR de quoi nourrir un regard philosophique sur le monde, auquel son prénom le prédisposait peut-être.





