L'Institut Lemkin a exprimé son inquiétude quant aux récentes déclarations du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan sur le génocide arménien, les qualifiant de similaires à la rhétorique turque du négationnisme.
L'Institut Lemkin pour la prévention des génocides a commenté les récentes déclarations du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan sur le génocide arménien, notant qu'elles reprennent les principaux points du négationnisme turc.
« Ses déclarations ignorent des décennies de recherches historiques sur le génocide arménien menées par des universitaires turcs, allemands, britanniques, américains et arméniens. Elles entravent également la lutte pour la reconnaissance du génocide et créent une dynamique géopolitique dangereuse, en particulier dans le contexte des actions génocidaires en cours de l'Azerbaïdjan contre les Arméniens de l'Artsakh et de ses menaces contre l'Arménie », peut-on lire dans la déclaration.
L'Institut espère que le Premier ministre arménien clarifiera ses propos sur le génocide et « qu'à l'avenir, ses déclarations ne ressembleront pas à la rhétorique des négationnistes du génocide arménien ».
Le 24 janvier, lors d'une rencontre avec la communauté arménienne de Zurich, M. Pashinyan a déclaré qu'il était encore nécessaire de comprendre ce qui s'est passé exactement et pourquoi lorsqu'on parle du génocide arménien. Le Conseil des associations arméniennes et pro-arméniennes de Suisse (CAAS) a appelé le Premier ministre Nikol Pashinyan à clarifier les propos qu'il a tenus à Zurich le 24 janvier.
Le texte intégral de la déclaration de l'Institut Lemkin en version française est présenté ici-bas.
