L’Arménie était à l’honneur, ce jeudi 3 octobre, en plein cœur de Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles.
Le « Prix Senghor 2019 » du premier roman francophone a été remis jeudi soir au couple d’écrivains Ester Mann (France) et Levon Minasian (Arménie) pour leur livre « Le fil des anges », publié aux éditions « Vents d’Ailleurs ».
Une histoire émouvante sur les danseurs sur corde arméniens qui a su par sa justesse et par sa poésie enthousiasmer le jury international. Un beau roman sur la transmission d’une passion entre générations, qui décrit une Arménie contemporaine avec ses multiples contradictions.
Les deux autres finalistes pour l’obtention de ce prix littéraire étaient Sabrina Kassa (Algérie) pour « Magic Bab-el-Oued » et Fanny Wallendorf (France) pour « L’Appel ».
Ce prix, qui en est à sa quatorzième édition, a été créé pour encourager, au niveau national et international, l’utilisation de la langue française comme mode d’expression écrite, pour des « des œuvres de beauté et de qualité ». Il vise à rendre hommage aussi au président-poète Léopold Sédar Senghor et se réclame d’un « humanisme soucieux du respect des différences mais pétri d’universalité ».