Aujourd'hui, 22 janvier, la réalisatrice et journaliste bulgare, membre de l'Union des journalistes de la République d'Arménie et de Bulgarie et de l'Union des cinéastes des deux pays, colonel de l'armée de défense d'Artsakh (titre reçu en 1995), Tsvetana Paskaleva, fête ses 60 ans.
C’est en 1990, alors étudiante à VGIK (Institut national de la cinématographie basé à Moscou) qu’elle a visité la région pour la première fois, afin d’y tourner un documentaire sur le conflit entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud. C’est là-bas qu’elle a entendu parler pour la première fois du conflit du Haut-Karabakh. Son premier reportage sur cette guerre racontait la déportation de la population arménienne des villages de Getashen et de Martunashen.
Après cette première expérience, elle a décidé d’arrêter ses études à Moscou et à se consacrer au travail sur le terrain. Ainsi, depuis le mois de mai 1991 et jusqu’au cessez-le-feu en mai 1994, elle était présente au Karabagh en filmant, jour après jour, la guerre comme elle était. Aujourd’hui, Tsvetana Paskaleva est auteur de sept documentaires la guerre au Karabakh et, comme elle le dit elle-même, sur la « lutte pour la survie » de la population arménienne.
La rédaction du Courrier d'Erevan souhaite un excellent anniversaire à cette belle et courageuse femme.
