Région
09.11.2021
Le ministère russe des Affaires étrangères a publié une déclaration à l'occasion de l'anniversaire de la signature de la déclaration trilatérale par les dirigeants de la Russie, de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan le 9 novembre 2020.
- Moscou ne prétend pas avoir le monopole de la communication avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan. La Russie est favorable à une utilisation efficace du potentiel de la communauté internationale.
- L'information selon laquelle les efforts de maintien de la paix de la Russie visaient à « arracher le Haut-Karabakh », à le « céder » à l'Azerbaïdjan et à faire de l'Arménie un « protectorat » est populiste, répond à un ordre extérieur évident et n'a rien à voir avec la réalité.
- Tous les documents et mécanismes trilatéraux initiés par Moscou n'ont pas été imposés aux parties, mais reposaient sur un équilibre mesuré qui tenait compte des intérêts de Bakou et d'Erevan.
- Un certain nombre d'initiatives n'ont pu être approuvées, mais celles qui ont été enregistrées sont mises en œuvre efficacement dans la pratique.
- Moscou est prêt à contribuer au lancement des négociations sur la définition de la frontière arméno-azerbaïdjanaise en vue de sa démarcation ultérieure.
- La Russie continuera à travailler dans le cadre des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE (Russie, États-Unis et France).
- À la lumière de la couverture médiatique du soi-disant corridor de Zangezur, tous les participants au groupe de travail tripartite ont convenu que toutes les voies de transport à débloquer et nouvellement établies fonctionneraient sur la base du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des États dont elles traversent le territoire.