Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, se rendra en Arménie jeudi et vendredi à Erevan pour « renforcer la relation de défense ».
Par Olivier Merlet
« C'est la première fois qu'un ministre français de la Défense se rend en Arménie de toute l'histoire. Et je crois que la dernière visite d'un ministre occidentale de la Défense, c'est il y a plus de 10 ans », soulignait Sébastien Lecornu, interrogé ce 22 février sur les ondes d'une radio périphérique française.
Confirmant s'il en était besoin les accords d'armement entre les deux pays, il a reconnu que l'Arménie fait face à « un défi de sécurité majeur, avec un enjeu de souveraineté et de protection de ses frontières liés à un certain nombre de menaces qui peuvent venir d'Azerbaïdjan ».
Il estime à ce sujet que bien qu'un processus de normalisation et des discussions soient en cours, « il en va de la responsabilité [de la France] d'aider l'Arménie à assurer une posture de dissuasion et de défense, permettre à Erevan d'avoir demain des dispositifs de défense sol-air s'il y avait une attaque sur la capitale ou des véhicules de transport de troupe blindés pour faire en sorte que les soldats Arméniens ne soit pas en danger inutilement ».
« La France n'est jamais dans une position d'escalade, c'est notre diplomatie historique et nous la poursuivrons », a-t-il conclu.
Une conférence de presse conjointe avec son homologue arménien Suren Papikyan devrait avoir lieu le 23 février au ministère de la Défense à Erevan.