Deux jours avant sa rencontre avec Nikol Pashinyan à Bruxelles, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé au téléphone au président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.
Par Olivier Merlet
Le porte-parole du département d'État américain a rapporté cette nuit le contenu de la conversation téléphonique, hier 3 avril, d'Antony Blinken à Ilham Aliyev. Se voulant sans doute rassurant, « le secrétaire d'État a réaffirmé l'importance des relations bilatérales entre les États-Unis et l'Azerbaïdjan et a mis l'accent sur un nombre croissant d'initiatives de partenariat, y compris les priorités en matière d'énergie et de climat ».
Le communiqué précise également que les deux hommes ont discuté de l'importance de faire avancer le processus de paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, « ce qui apporterait des avantages économiques à l'ensemble de la région ». Le secrétaire d'État a enfin souligné que « rien ne justifie une augmentation des tensions à la frontière et a mis en garde contre les actions et la rhétorique agressives de l'une ou l'autre des parties », les renvoyant ainsi dos à dos.
S'adressant enfin spécifiquement au chef de l'État azerbaïdjanais, Antony Blinken a rappelé que son pays « devait respecter ses obligations et engagements internationaux en matière de droits de l'homme et de libertés fondamentales ». Il a demandé instamment la libération des personnes « injustement détenues ».