Erevan a reçu la réponse de Bakou concernant le texte du traité de paix, a déclaré Ani Badalyan, porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères, aux médias arméniens.
Elle n'a pas donné de détails sur la réponse fournie par la partie azerbaïdjanaise. Ani Badalyan a seulement noté que les propositions concernant d'autres directions — le déblocage des communications et le mécanisme de contrôle mutuel et de vérification des armes — étaient toujours sans réponse.
Il faut noter que la réponse de Bakou fait référence à deux points du traité de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan qui n'ont pas fait l'objet d'un accord. Comme l'a indiqué le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan à l'ambassadeur John Herbst, directeur principal du Centre Eurasie de l'Atlantic Council, l'une des clauses concerne le déploiement de forces tierces le long de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. L'Azerbaïdjan propose d'interdire le déploiement de forces tierces le long de la frontière, compte tenu de la mission civile européenne d'observation. « Erevan a pris note de cette requête de l'Azerbaïdjan et a fait sa proposition, qui implique l'application de cette clause uniquement dans les sections délimitées de la frontière », a déclaré M. Pashinyan.
Sinon, une situation étrange peut se produire. Imaginons, par exemple, que la question soit soustraite à la juridiction d'une organisation internationale, mais qu'une partie tente d'introduire cette question dans les discussions bilatérales. Cette partie pourrait alors l'utiliser pour provoquer une escalade. Dans ce cas, il ne sera plus possible de transférer cette revendication aux organisations internationales », a-t-il déclaré.
