Le 23 avril, la Salle Komitas du Centre national de la musique de chambre était pleine de monde venu contempler le spectacle vocal Les villes invisibles d’Italo Calvino, interprété par la compagnie Com.2.bien.entendu.
Anna Desreaux (narratrice), Elizabeth Grard (soprano) et Catherine Robin (mezzo) ont présenté une création originale du metteur en scène Jean-Louis Sackur dont le désir était d’exprimer avec la voix féminine – de la parole au chant – les échanges entre personnes différentes originaires de tous pays.
L’imaginaire d’Italo Calvino à travers son roman où Marco Polo relate au Grand Kublaï les villes de son empire, offre la possibilité de réaliser cette conception. Deux chanteuses et une narratrice proposent ainsi des haltes vocales en solo ou en polyphonie et des étapes musicales échafaudées au 20ième siècle par Berio, Bœuf, Cage, Ravel, Scelsi et Clément. Pendant le spectacle musical, des chants albanais, sibérien, mongole, arménien, italien, azerbaidjanais ou alors bulgare ont été exécutés.
Dans sa parole d’ouverture, Jean-Michel Kasbarian, le Conseiller de Coopération et d’Action culturelle de l'Ambassade de France en Arménie, a noté que cette manifestation organisée par l’Alliance française d’Arménie a eu lieu avec le soutien de la ville de Lyon et l’Institut Français dans le cadre de la coopération décentralisée entre les villes d’Erevan et de Lyon.