Que peut la France ?

Actualité
14.11.2022

Poursuivant son engagement de médiation pris à Prague le 6 octobre dernier, Emmanuel Macron s'est entretenu au téléphone avec Ilham Aliyev samedi 12 novembre et rencontrera Nikol Pashinyan à Djerba le 19.

Par Olivier Merlet

Faut-il y voir un lien de cause à effet ? Alors que les chefs d'État Azerbaïdjanais et Arméniens se sont mutuellement accusés par voie de presse la semaine dernière de ne pas respecter leurs obligations respectives dans le cadre du règlement des conflits qui opposent les deux pays, le président français a simultanément fait part de sa rencontre, le 19 novembre prochain, avec Nikol Pashinyan et de sa conversation téléphonique avec Ilham Aliyev ce samedi 12.

Le palais de l'Élysée indique à propos de cet échange, « que les deux dirigeants [NDLR : français et azerbaïdjanias] ont souhaité maintenir une étroite coordination dans le sillage du sommet de Prague », le président de la République française saluant « l’effet stabilisateur de la mission civile de l’Union européenne le long de la frontière avec l’Azerbaïdjan. »

L'agence azerbaïdjanaise Azertag rapporte qu'Ilham Aliyev aurait évoqué de son côté « l'importance de faire preuve d'une approche neutre, impartiale et équilibrée dans le processus de normalisation des relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ».

Emmanuel Macron a réaffirmé « la pleine disposition de la France à accompagner le processus de normalisation des relations entre les deux pays, et à œuvrer pour une solution politique dans la région qui permette à la paix de s’installer durablement », avant d'annoncer sa prochaine rencontre avec Nikol Pashinyan à Djerba le 19 novembre prochain, en marge du XVIIIe Sommet de la Francophonie.