Trois partis d'opposition extra-parlementaires, « Liberté », « Sécurité nationale » et « Yerkir Tsirani », ont publié une déclaration concernant la situation dans les régions de Syunik et Gegharkunik.
L'ancien Premier ministre arménien Hrant Bagratyan, chef du parti « Liberté », a déclaré sur Facebook que les trois forces estiment que des mesures radicales doivent être prises pour restaurer et protéger l'intégrité territoriale de l'Arménie.
En particulier, exiger des autorités qu'elles révèlent quels documents, outre la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020, ont été signés par le Premier ministre arménien ou d'autres responsables. Plus précisément, quel document trilatéral a été signé le 11 janvier 2021, existe-t-il un document sur la fourniture à l'Azerbaïdjan d'un corridor via Syunik, etc.
En outre, il convient de répondre à la question de savoir pourquoi le président arménien Armen Sargsyan et le Premier ministre par intérim Nikol Pashinyan ne font rien pour protéger la frontière de l'Arménie. Pour cette raison, ils devraient être suspendus de leurs fonctions et des poursuites pénales devraient être engagées à leur encontre.
Les parties estiment que des ordres doivent être donnés aux gardes-frontières et à l'armée arménienne pour capturer ou détruire les soldats ennemis qui se sont infiltrés sur le territoire. Il est nécessaire d'engager des poursuites pénales et de placer en détention le ministre de la Défense et le chef d'état-major des forces armées arméniennes pour inaction.
Les partis proposent d'annoncer le regroupement de la milice populaire pour se déplacer à Syunik et Gegharkunik et d'établir une veillée sur la place de la Liberté à partir de 19h00 le 17 mai.
Pour rappel : depuis le 12 mai dernier, les troupes azerbaïdjanaises ont effectué une invasion sur le territoire souverain arménien au sud, dans la région du Lac noir (Sev litch) et au nord, dans la région de Sevan (Verin Chorja). Les négociations menées par les médiateurs russes n'ont pas encore donné de résultat tangible.