La Turquie effectue des exercices en mer Méditerranée du 2 au 6 novembre. L'exercice implique quelque 35 navires et 5 000 personnes, des avions de patrouille maritime, des hélicoptères maritimes, des drones, des unités de débarquement maritime, des forces opérationnelles d'attaque et de défense sous-marines du commandement naval, des hélicoptères d'attaque et des hélicoptères utilitaires du commandement des forces terrestres.
Selon les médias turcs, l'opération fera intervenir des avions d'appui F-16, des avions d'alerte et de contrôle aéroportés, des avions de transport, des équipes de recherche et de sauvetage du commandement général de la gendarmerie, des garde-côtes et des hélicoptères de recherche et de sauvetage du commandement des garde-côtes.
En bref, l'exercice impliquera tout ce qui est disponible et un navire d'arraisonnement de la marine azérie. On voit clairement contre qui la Turquie s'entraîne réellement en mer Méditerranée.
Mais la liste des observateurs invités est remarquable : Bahreïn, Irak, Jordanie, Libye, Nigeria, Pakistan, Oman et Ukraine, bien que, selon la partie turque, le but de l'exercice soit de tester l'état de préparation de la force opérationnelle navale turque, car la Turquie assumera la tâche importante et respectée de commander la composante navale de la Force de réaction de l'OTAN en 2023 et 2028.