Des négociations seraient en cours sur la création d'un mécanisme international pour les droits et la sécurité du Haut-Karabakh

Actualité
17.05.2023

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Mnatsakan Safaryan, s'est fait interpellé par plusieurs journalistes à sa sortie de l'Assemblée nationale sur la rencontre Pashinyan-Aliyev-Michel de Bruxelles dimanche dernier.

 

En mentionnant les 86 000 600 kilomètres du territoire azerbaïdjanais à l'issue de la rencontre tripartite de dimanche à Bruxelles, le président du Conseil de l'Europe, Charles Michel, y rattachait sans équivoque celui du Haut-Karabakh. Si les autorités de Stepanakert ont vivement réagi à ses propos, Erevan et son premier dignitaire s'en sont bien gardés. À la sortie de l'Assemblée nationale, hier 16 mai, le vice-ministre des Affaires étrangères, Mnatsakan Safaryan, s'est fait interpellé à ce sujet par plusieurs journalistes.

« Comme vous le savez, l'intégrité territoriale a toujours été reconnue, c'est-à-dire qu'il n'y a pratiquement rien de nouveau à cet égard. À l'heure actuelle, les négociations se poursuivent pour garantir les droits et la sécurité du Haut-Karabakh dans le cadre des mécanismes internationaux et tenter d'en définir le cadre », a déclaré Mnatsakan Safaryan. Interrogé sur le ou les entités qui se prêteraient à de telles garanties, il a reconnu l'existence d'un certain nombre d'options, qu'il s'agisse d'un pays en particulier ou du Conseil de sécurité de l'ONU.

Il a également précisé que l'organisation de ces négociations étant en cours, il lui était encore impossible de dire si elles se tiendraient en Azerbaïdjan ou en Arménie. Aux questions portant sur le retour évoqué des prisonniers de guerre, mêmes réponses, le vice-ministre se retranchant derrière le manque de recul par rapport aux dernières décisions : « Il est encore trop tôt pour en parler, l'accord vient d'être annoncé, nous ne pouvons pas divulguer les détails. »

Enfin, quant à la possibilité d'un retrait des troupes azerbaïdjanaises du territoire de l'Arménie avant même la signature de tout document, Mnatsakan Safaryan, a préféré rester très hypothétique : « Cela devrait également être fait par eux, s'ils font une telle déclaration, il y aura peut-être des mesures de leur part », a-t-il déclaré.

Mnatsakan Safaryan a toutefois fait remarquer que les négociations des ministres des Affaires étrangères azerbaidjanais et arméniens prévues le 19 mai à Moscou seront essentiellement consacrées au projet de traité de paix.

 

Source Azatutyun