Le Premier ministre Nikol Pashinyan s'est rendu le 17 avril à Berkaber, l'un des villages frontaliers de la province du Tavush, pour une deuxième rencontre en moins d'un moi avec les habitants de ces régions menacées.
Par Olivier Merlet
« Ce que nous faisons maintenant est une réponse aux changements géopolitiques mondiaux. Nous pouvons organiser des élections le mois prochain, mais maintenant il y a une guerre entre l'Ukraine et la Russie, après quoi une guerre pourrait éclater entre d'autres pays, ce qui aura un impact concret sur notre situation. La tâche du gouvernement est d'adapter son propre peuple à la situation changeante que nous connaissons, car c'est la condition pour vivre et se développer »
Ainsi répondait hier Nikol Pashinyan à la question d'un habitant de Berkaber. Celui-ci, évoquant une certaine défiance de la population envers la politique menée par le gouvernement actuel ainsi que des promesses, en 2021, non tenues par son premier représentant, a demandé à celui-ci s'il ne serait pas juste que le gouvernement démissionne avant de commencer le processus de délimitation de la frontière avec l'Azerbaïdjan.
« Ce que je fais, je le fais pour que l'Arménie devienne un État véritablement indépendant et non un avant-poste », a également ajouté Nikol Pashinyan, « il y aura des élections en 2026, si vous décidez de changer de gouvernement, vous le ferez ».